Le climat social au sein de l’Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnel (ANFEP) semble amorcer un tournant décisif. Saisi par une grève initiée par les trois syndicats de l’Agence : le SYNEFOP, le SYNFEP et le SYFOP pour réclamer le paiement des arriérés de salaires dans les centres de formation, le Directeur Général Arian Nestor Lendzondzo est parvenu, par son sens du dialogue et sa disponibilité, à obtenir une suspension temporaire du mouvement.
Une démarche d’apaisement dès sa prise de fonctions


À peine arrivé à la tête de l’ANFEP, le nouveau Directeur Général est confronté à une situation sociale tendue, héritée de plusieurs mois de frustrations accumulées par les personnels des centres de formation. Loin de choisir l’affrontement, Arian Nestor Lendzondzo a privilégié la concertation, convoquant verbalement et en urgence les représentants syndicaux.
Cette initiative, bien que simple, revêt une grande importance : elle traduit une volonté claire d’écoute, d’ouverture et de rétablissement de la confiance.
Les syndicats, sensibles à cette approche directe et à l’engagement affiché du DG, ont accepté de suspendre leur mouvement, décision qui marque un pas significatif vers l’apaisement.
La suspension de la grève : un acte pragmatique et responsable
La décision des syndicats de suspendre la grève ne signifie pas l’abandon de leurs revendications, mais plutôt leur reconnaissance d’une nouvelle dynamique institutionnelle.
En effet, la démarche du DG s’inscrit dans une perspective constructive :
- Rétablir un dialogue social durable,
- Prioriser les solutions immédiates pour les agents impactés,
- Poser les bases d’un partenariat solide entre la direction et les représentants du personnel.
Ce choix démontre également le sens des responsabilités des organisations syndicales, conscientes que l’enjeu dépasse le seul rapport de force : il concerne la continuité des activités pédagogiques, la qualité de la formation professionnelle et la stabilité du service public.


