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Meknès, le 4 septembre 2025- Coopération Gabon–Maroc : Vers un Modèle Avicole Souverain et Performant

Le Gabon amorce une transformation majeure de sa filière avicole. En ligne avec les orientations stratégiques du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, visant à renforcer la souveraineté alimentaire et à diversifier l’économie, une étape décisive a été franchie avec l’annonce, le 30 mai dernier, de l’interdiction des importations de poulets de chair à compter du 1er janvier 2027.
C’est dans ce contexte que Son Excellence Abdelaziz Branly OUPOLO, Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise près le Royaume du Maroc, a conduit une visite guidée à l’unité avicole Fellous Mabrouk à Meknès, une référence dans le domaine de l’élevage de volailles de qualité fermière. Objectif : s’inspirer de l’expertise marocaine pour bâtir un modèle avicole gabonais durable, innovant et économiquement structuré.
Cette visite a permis à la délégation gabonaise de découvrir les technologies avancées, les modèles de production intégrée, les normes sanitaires rigoureuses et les chaînes de valeur optimisées du secteur avicole marocain.
Fellous Mabrouk, actif depuis 9 ans, est un acteur majeur dans le domaine de l’incubation artificielle des œufs de volailles. Avec une capacité de production actuelle de 240 000 poussins par semaine, et un projet d’extension à 600 000 poussins hebdomadaires, l’unité incarne l’efficacité et la performance. L’entreprise alimente un large réseau d’éleveurs avec des poussins à haut rendement.
Au fil de la visite, la délégation gabonaise a pu apprécier la modernisation constante du secteur avicole marocain. Des fermes climatisées, une alimentation automatisée, des systèmes de surveillance environnementale (température, humidité) et des outils de suivi de la santé animale.
Le Gabon importe encore chaque année près de 70 000 tonnes de poulets de chair, contre une production locale d’environ 4 500 tonnes. L’interdiction prochaine des importations n’est donc pas une simple mesure protectionniste, mais bien le point de départ d’un nouveau paradigme agricole et économique.
Cette mutation vise à :

  • Créer un écosystème avicole national compétitif et structuré ;
  • Réduire la dépendance alimentaire vis-à-vis de l’étranger ;
  • Stimuler les investissements locaux dans les chaînes de production ;
  • Créer des emplois durables, en particulier dans les zones rurales ;
  • Garantir une meilleure qualité sanitaire des produits consommés ;
  • Favoriser l’émergence d’un tissu entrepreneurial rural dynamique.
    À travers cette démarche, Libreville souhaite accélérer le développement de son secteur avicole, en capitalisant sur les bonnes pratiques, les partenariats techniques, les transferts de compétences et les opportunités d’investissement.

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